Contrat de soumission
 
 
Article 1 : Objet du Contrat
Ce contrat définit les termes par lesquels la signataire du présent contrat (Lady dark) prend possession du signataire de ce même contrat (Sable), afin d’en tirer plaisir et fonctionnalités.
En aucun cas, le terme de Maîtresse ne peut désigner une autre personne que la signataire, toute personne utilisant le sujet et agissant sur demande de cette dernière doit être respectueusement appelée « Madame », « Mademoiselle » ou « Monsieur ». Le sujet marque ainsi son appartenance réelle et totale à une seule et même personne et ne doit pas perdre de vue qu’à travers son obéissance envers toute autre personne, il ne fait que servir et obéir à sa seule et unique Maîtresse selon sa volonté.
Le sujet s’interdit la recherche et l’appartenance à tout autre Maître ou Maîtresse en dehors des personnes déléguées directement par la signataire pour en faire usage.
 
Article 2 : Désignation des contractants
A la date de signature du présent contrat,
Le sujet est de sexe mâle inférieur de 43 ans, se prénommant Sable à sa prise de possession. Il mesure 1m80, pèse 70 kilos, ses cheveux sont ce qui est sa couleur naturelle. Il ne possède ni barbe ni bouc ni moustache. Sa pilosité est moyenne. Chevelure intacte : ni chauve ni dégarni Son sexe mesure 18 cm de long en érection... Pointure : 42. Taille vêtement : 40. Corps : bon état général. Le sujet est livré à la Maîtresse en assez bonne condition physique.
Le sujet déclare ne pas être claustrophobe, ni allergique, ne pas être hémophile ou phobique et sa santé ne nécessite pas que soit prise de précaution particulière sauf : La Maîtresse reconnaît avoir pris connaissance de ces particularités et veillera à en tenir compte dans ses pratiques.
Les limites et réserves émises par le sujet à la date de rédaction de ce document sont : pas de homosexualité, scatologie, toutes pratiques sexuelles plaisant à sa maîtresse   -limites non encore connues. Ces limites sont bien sûr révisables, dans un sens comme dans l’autre, par accord mutuel.
Sa seule et unique divinité ne pouvant désormais être autre que sa Maîtresse. Le sujet devra accepter d’entrer au service de la Maîtresse comme on entre en religion et, à ce titre, il sera baptisé, initié et confirmé.
La Maîtresse est une personne de Classe Supérieure, de 38 ans, martiniquaise se prénommant Naomie ou Lady Dark et cette description devra suffire au présent contrat.
 
Article 3 : Champs d’application du Contrat
Le présent contrat a pour limites l’ensemble de la personnalité du sujet, ses émanations, à savoir :
-         l’intégralité de son physique
-         l’intégralité de son intellect
-         toute partie émanant de l’une ou de l’autre des sus cités
 
Article 4 : Droit d’utilisation
La Maîtresse dispose de tous les droits d’utilisation du sujet sus désigné, à savoir :
-         droit d’utilisation domestique
-         droit d’utilisation sexuelle et corporelle
-         droit d’utilisation intellectuelle
-         droit d’éducation
 
tels qu’ils sont repris au travers des articles du présent contrat, ou tout autre droit relevant des désirs et de l’imagination de la Maîtresse qui n’auraient pas été clairement spécifiés (mais ne sortant pas des limites du sujet), mais qui devront faire l’objet d’une annexe au présent contrat.
 
Article 5 : Droit d’utilisation domestique
La Maîtresse est en droit d’utiliser le sujet comme bon lui semble pour toute tâche domestique interne ou externe à son domicile (dans le respect limites).
 
Ces tâches peuvent être d’ordre ménager (nettoyage, cuisine, vaisselle, poussière, nettoyage des sanitaires et autres tâches…), ou tout autre ordre (bricolage, jardinage, soins aux animaux domestiques, porte fardeaux….) selon les désirs et besoins de la Maîtresse. Ces activités intègrent également les tâches de secrétariat ou d’ordre administratif ou intellectuel (traduction, comptabilité…) ou d’art et loisirs (dessin, peinture, artisanat…) selon les compétences du sujet.
Ces tâches s’étendent également à la toilette et aux soins personnels de la Maîtresse et de ses affaires. Le sujet sera tenu de s’informer et d’apprendre le nécessaire indispensable pour tenir un rôle de valet et de serviteur privé (soins d’hygiène et d’esthétique, entretien soigneux et repassage vêtements, soin des chaussures, etc.). L’apprentissage de ces connaissances et les progrès réalisés seront vérifiés régulièrement par la Maîtresse et feront partie de l’éducation du sujet mais les efforts d’apprentissage doivent être réalisés de la propre initiative du sujet, la Maîtresse se réservant un droit de correction et de direction adapté à ses propres convenances.
 
La Maîtresse n’est pas tenue de fournir le nécessaire à l’exécution de ces tâches, mais le sujet devra dans tous les cas les effectuer, au besoin à l’aide de ses propres moyens physiques (mains, langue ou toute autre partie du corps).
 
Article 6 : Droit d’utilisation sexuelle et corporelle
 
Toutes les utilisations sexuelles du sujet sont possibles (sauf limites spécifiées par le sujet bien sûr), et sans que le sujet puisse y opposer refus...
 
Ceci inclus :
 
-         tout objet, animé ou non, pouvant donner du plaisir à la Maîtresse, et que le sujet devra honorer comme s’il s’agissait de la Maîtresse. Sont exclus de cette clause, les personnes autres que la Maîtresse et le sujet lui-même, en particulier les hommes. Sont exclus également les animaux, non pas dans le souci d’épargner le sujet mais selon un désir de protection animale.
-         les introductions dans les parties intimes ou la gueule du sujet de tout élément solide ou liquide ne mettant pas en jeu l’existence, la santé ou l’intégrité du sujet (sauf urologie, scatologie) et ne sortant pas de ses limites.
-         les contraintes imposées au sujet (liens, chaînes, pinces, baillons…)
-         les sévices physiques imposés au sujet, dans les limites visées par l’article 12
-         l’humiliation- dans le respect des limites du sujet
-         la féminisation
 
Le sujet accepte l’utilisation de son corps à des fins d’image (photo, vidéo) à tout instant, la seule restriction ne pouvant porter que sur l’apposition d’un masque sur le visage afin de préserver son anonymat. Aucune utilisation ne sera faite de ces documents qui resteront propriété exclusive de la Maîtresse, celle-ci les diffusera sur ses blogs et sites.
Le sujet est tenu à la fidélité dans le cadre des relations S.M., la recherche ou le dévouement à un(e) autre maître, maitresse lui est strictement interdite, sauf accord ou demande expresse. En dehors de l’univers S.M., le sujet marié est bien sûr autorisé à avoir des relations sexuelles, liaisons et contacts avec les personnes de son choix. Concernant le SM cela est possible à condition de demander l’autorisation express de sa Maîtresse Lady Dark. Cette demande d’autorisation ne concerne pas la(e) compagne (on) habituel et régulier du sujet s’il en a un (e). Ses activités sexuelles dans le cadre S.M. devront être confiées à son journal de soumission (article 10).
 
 
Article 7 : Droit d’utilisation intellectuelle
 
La Maîtresse dispose de l’utilisation intellectuelle du sujet.
 
Ceci indique que la Maîtresse peut débaptiser le sujet (dans le cadre du jeu SM uniquement), lui donner une autre personnalité à sa convenance, un autre passé sans que le sujet puisse s’y opposer, et qu’elle prend toutes les dispositions nécessaires pour atteindre cet objectif, au besoin sous la contrainte.
Toute production intellectuelle du sujet (écrite ou orale) reste propriété de la Maîtresse.
 
Article 8 : Droit d’éducation
 
Façonner le sujet à l’image qu’elle souhaite obtenir constitue un plaisir particulier de la Maîtresse qui doit constituer un objectif de vie pour le sujet.
Elle dispose pour ce faire d’un droit d’éducation du sujet à la servir pour son plaisir et la fonctionnalité qu’elle requiert.
En cela, elle peut recourir, préventivement, à toute méthode d’éducation de sa convenance sauf contravention à l’article 12.
Elle utilise pour ce faire les outils prévus à l’article 11.
 
Article 9 : Droit de prêt ou de cession.
La maîtresse en vertu des pouvoirs qui lui sont librement octroyé par le sujet esclave peut décider tout prêt ou cession de son bien dans le cadre des limites décidées postérieurement
 
 
 
Article 10 : Attitude et Obligations du sujet
 
Principes
 
La Maîtresse est d’une classe définie à la signature du contrat comme Éminemment Supérieure au sujet, dans la mesure où celui-ci fait partie des biens de la Maîtresse et lui abandonne sa personnalité comme définit à l’article 4.
Le sujet « entre au service » de la Maîtresse comme on entre en religion, avec humilité, crainte, dévouement et espoir de progresser. Il doit adorer et servir sa Maîtresse à la manière des déesses païennes, la sachant comme elles, capricieuse et changeante, capable d’attachement et de mansuétude autant que de cruauté.
A chaque visite, à chaque entrevue, le sujet doit apporter une lettre de motivation, une revue SM car il sait que sa déesse cérébrale adore lire.
Le sujet est donc tenu de respecter infiniment la Maîtresse, qui détient tous les bienfaits, la sagesse, la sévérité, l’exigence et la mansuétude dont bénéficiera le sujet.
 
Tout ce qui provient du corps ou de l’intellect de la Maîtresse doit être source de respect, de révérence et de plaisir pour le sujet et se doit de confiner au sublime.
 
Toute la personnalité du sujet est gérée par la Maîtresse. Le sujet s’interdit toute relation autre que la Maîtresse dans un cadre similaire.
 
 
Règles de comportement
 
Le sujet se doit, dés son arrivée au lieu où la Maîtresse prend possession de lui, revêtir les tenues et accessoires mis à sa disposition sur ordre préalable, dont il a reçu injonction sur place ou dont il constate simplement la mise en évidence.
Son attitude doit être dictée par le bonheur de servir la Maîtresse et il adopte donc une attitude enjouée et heureuse.
Il est interdit au sujet de fumer en présence de la Maîtresse, et cela même si un temps de repos lui est accordé.
Le sujet doit adopter, sauf avis contraire de la Maîtresse, une attitude de mise à disposition comportant au minimum les aspects suivants.
 
Vêtements et costume :
En privé ou en compagnie avertie, le sujet est perpétuellement dépouillé de ses habits de ville et équipé selon les instructions du jour. Cependant, il doit s’offrir tous les accessoires de soumission nécessaires à son éducation quand le besoin se fait sentir (plug, cagoule, ceinture de chasteté etc.
 
A l’extérieur et surtout lorsqu’il s’agit d’accompagner la Maîtresse ou d’agir en son nom (chauffeur, livreur, porteur, etc.) le sujet devra veiller à avoir une présentation impeccable quoique adaptée à son activité. Il doit être propre, parfumé, ne porter que des vêtements frais, propres, repassés et de qualité correcte, ses chaussures doivent être impeccables, sa coiffure soignée.
Le sujet doit toujours surveiller tout particulièrement son comportement envers les femmes, en plus de son adoration envers sa Maîtresse, il devra toujours avoir une attitude très révérente et infiniment respectueuse envers elles, même s’il s’agit de parfaites inconnues ou de femmes croisées à l’extérieur (rue, magasin…) et cela, même si ces dernières font preuves de vulgarité, cruauté ou autre comportement particulier. Le sujet doit toujours avoir à l’esprit que la femme la moins respectable vaut infiniment plus que sa propre personne et agir en conséquence.
Le sujet doit faire sien les préceptes du féminisme et les mettre en pratique. A chaque fois que cela est possible, il doit favoriser les femmes et faciliter leurs démarches, il doit refuse tout privilège que l’on voudrait lui accorder en raison de son appartenance au sexe inférieur masculin et n’accepter qu’un traitement inférieur ou éventuellement égal à elles dans sa vie de tous les jours. « En service », le sujet ne doit jamais accepter de se laisser servir par une femme, même à l’extérieur ou dans un contexte étranger à la soumission. Cette disposition n’implique en rien la révélation de sa qualité d’esclave SM : être galant et courtois ne fais pas forcément d’un homme un esclave. Le sujet ne peut donc pas invoquer un besoin de discrétion pour justifier un comportement de rustre envers les femmes en public. Il doit faire preuve de serviabilité, galanterie, extrême courtoisie et prévenance.
 
Position du corps :
 
Devant la Maîtresse ou en public, le sujet est tenu de se tenir correctement, de surveiller la position de son corps afin de ne jamais paraître vulgaire, grossier, négligeant ou rustre.
 
Prosternation : à genoux, face contre terre, mains à plat sur le sol ; cette position doit être gardée jusqu’à ce que l’autorisation de se relever soit donnée. Circonstances : le sujet doit adopter cette position pour saluer la Maîtresse lorsqu’il arrive auprès d’elle et lorsqu’ ‘il la quitte. Dans ce cas précis, il doit, de plus, baiser au moins une fois chacune de ses chaussures. A l’extérieur ou devant un public non averti, le sujet est dispensé de saluer de la façon habituelle et devra le faire exceptionnellement en baisant la main de sa Maîtresse, les autres femmes présentes devant être saluées de façon classique.
 
Le sujet doit adopter la position de prosternation à chaque fois qu’il souhaite solliciter une autorisation de parole, poser une question, faire part de ses difficultés dans l’accomplissement d’une tâche, etc. Il doit alors dire : « Puis-je vous adresser la parole, Maîtresse Naomie ou Lady Dark? » Le sujet devra attendre d’en avoir reçu l’autorisation pour parler, en cas de refus, il se relève et retourne à son travail.
 
Cette position est également celle que doit prendre le sujet pour remercier sa Maîtresse après avoir reçu une punition. Le nombre de baisers déposés sur les chaussures est libre et la Maîtresse donne la liberté au sujet de manifester ainsi son degré de soumission à chaque fois qu’il en éprouve le besoin.
Après avoir terminé une tâche qui lui a été confiée, le sujet doit venir en informer sa Maîtresse, pour ce faire, il doit adopter la position de prosternation et avertir que le travail est terminé, qu’il est à disposition pour autre chose, faute d’instructions le sujet doit se mettre en position de disponibilité.
 
Pour saluer, demander la parole ou avertir de la fin d’un travail, le sujet doit parler à genoux, avant de mettre son front sur le sol mais en tenant les yeux baissés.
 
Position de disponibilité : le sujet se place spontanément dans un coin de pièce sur les genoux, redressé, le dos bien droit, le regard fixe, les mains croisées derrière la nuque et attend. Si la Maîtresse l’autorise, faute d’instructions, le sujet peut attendre en position de repos.
 
Position de repos : assis en tailleur, mains posées sur les genoux. Le sujet n’est pas autorisé à regarder ce qui se passe autour de lui, son regard doit rester fixe.
 
Position de méditation : dans un coin de la pièce, visage face au mur, mains derrière la nuque, coiffé d’un bonnet d’âne, une jambe fléchie vers l’arrière. Cette position sera adoptée lorsque le sujet aura fait preuve de crétinisme caractérisé, d’incompréhension d’un ordre, d’erreur, ou lorsqu’il lui sera demandé de réfléchir sur un sujet donné. Cette position sera conservée jusqu’à instruction.
 
Position de punition : celle-ci peut varier à l’infini, le but étant de châtier, la position sera inconfortable, douloureuse et/ou très humiliante.
 
Déplacements : le sujet se déplace en restant au dessous des épaules de la Maîtresse, sur ses quatre pattes à chaque fois que cela est possible, même lorsqu’il s’agit de transporter des objets, servir à table, accomplir certaines tâches ménagères, etc. Dans ce cas, les objets seront transportés de préférence dans la gueule (avec d’infinies précautions) ou avec les mains ou bien dans un sac que le sujet aura spécialement réservé à cet usage, suspendu à son cou ou fixé sur son dos.
Lorsque le sujet ne pourra pas se déplacer de la sorte en raison des tâches à accomplir, il restera voûté. A l’extérieur et en public le sujet dispensé de ce comportement devra en revanche garder discrètement la tête légèrement baissée en présence de sa Maîtresse afin de continuer à manifester son entière soumission en toutes circonstances et compagnie. Le sujet devra aussi se déplacer en rampant si la Maîtresse l’exige…
Toutes les taches pouvant être aisément accomplies avec la gueule ou l’aide des dents et sans l’utilisation des mains ne devront pas être effectuées d’une autre manière.
De façon générale, le sujet ne doit jamais regarder la Maîtresse dans les yeux (sauf injonction contraire) et doit les garder baissés ou fixes en position d’attente.
 
 
Privilège du mobilier :
 
Le sujet n’a pas le privilège du mobilier et ne doit donc toucher aucun meuble ou accessoire, sauf pour effectuer les tâches domestiques. Cette règle est valable non seulement au domicile de la Maîtresse mais aussi chez toute autre personne, y compris au propre domicile du sujet pendant tout le séjour de celle-ci. Dans ce dernier cas, la Maîtresse use librement du domicile du sujet et de tout ce qu’il contient comme s’il s’agissait de ses biens propres.
Le sujet peut lui même être appelé à tout moment à servir de mobilier : table, repose pied, autre….
 
Besoins naturels :
 
Le sujet ne peut satisfaire à ses besoins naturels sans autorisation, et ce quel qu’en soit l’urgence. L’autorisation doit être demandée en ces termes : «  Maîtresse Naomie ou Lady Dark, m’accorderiez- vous le privilège d’utiliser les toilettes ? » ; si l’autorisation est refusée le sujet, en cas d’urgence absolue, peut insister en sollicitant l’autorisation d’aller se soulager à l’extérieur de la maison ou de l’appartement.
Le sujet ne s’alimente que sur ordre de la Maîtresse et selon les modes fixés par elle, et ne peut ingérer quoi que ce soit sans son accord. Si la Maîtresse s’inquiète de la faim ou de la soif du sujet et lui propose quelque chose sans que cela ne soit un ordre, celui-ci doit répondre de la manière suivante : réponse positive « Oui, mais seulement si cela vous fait plaisir », réponse négative « Non, sauf si cela vous fait plaisir ».
Le sujet s’interdit la masturbation ou la simple manipulation de ses parties génitales (sauf ordre ou permission contraire) en présence de sa Maîtresse et sous ses yeux. Une cage pénienne ou une ceinture de chasteté est de mise en place afin d’éviter ce type de comportement indigne pour un attribut appartenant à la Maîtresse.
 
Initiatives :
 
Le sujet n’exécute aucune action qui ne soit pas originaire d’une demande de la Maîtresse et s’interdit donc toute initiative. Toutefois, si le sujet pense à une chose pouvant améliorer le confort, augmenter le plaisir ou la satisfaction de sa Maîtresse, il peut éventuellement solliciter une autorisation de parole. Si la suggestion déplait ou indiffère à la Maîtresse, l’intervention sera considérée comme un dérangement inutile et punie en conséquence.
L’ensemble des gestes et actes à accomplir pour venir à bout d’une tâche générale ordonnée n’est bien sûr pas considéré comme un ensemble d’initiatives. Le sujet doit accomplir chaque chose de la manière qu’il juge la plus appropriée faute d’instructions précises ou, au contraire, en suivant scrupuleusement le mode d’emploi et la méthode qui lui a été indiquée.
Au cours de l’éducation fournie, la Maîtresse veillera à la bonne application des règles et instructions générales de soumission mais elle indiquera aussi un certain nombre de tâches et rituels immuables auxquels le sujet devra se livrer, avec soin, en respectant la procédure détaillée de chacun, à chaque rencontre, sans attendre pour cela de recevoir d’ordres ou instructions. L’accomplissement de ces tâches est une obligation sauf dispense clairement exprimée par la Maîtresse.
 
Journal et Confession :
 
Le sujet est tenu de tenir un journal ayant trait à sa condition. Ce journal doit être rédigé chaque semaine, remis ou envoyé par la poste, selon le cas, le vendredi ou le samedi de chaque semaine (cachet de la poste faisant foi).
Le sujet doit y noter et raconter tout ce qu’il a vécu et tout ce qu’il a fait dans le cadre de sa soumission, chaque jour, le récit doit être précis, détaillé et outre les actes, le sujet doit aussi noter par écrit tout ce qu’il a ressenti, pensé, imaginé, rêvé, espéré ou redouté. Il doit ne rien omettre de la sexualité du sujet, autant pour ce qui peut avoir lieu durant les séances de soumission, que durant des moments de solitude (fantasmes, masturbation..) ou autre sexualité autorisée par la Maîtresse (hors S.M.). Ses sentiments pour sa Maîtresse et tous ses états d’âme doivent y être librement relatés.
Le sujet ne doit rien dissimuler dans ce journal auquel il doit se confier totalement et sans crainte. Bien que remis à la Maîtresse régulièrement et lu par elle, le journal ne pourra servir à générer de nouvelles punitions. Son but est de permettre à la Maîtresse de mieux juger des pensées, de l ‘évolution et des progrès du sujet et, éventuellement d’en tenir compte. La Maîtresse se réserve le droit, en plus du journal, de « confesser » oralement le sujet, quand elle le désire.
Toutes les fautes et contraventions cachées dont la Maîtresse pourrait prendre connaissance à travers le journal ne feront pas l’objet d’une punition particulière, ceci afin que le sujet n’ait aucune répugnance à se confier de crainte d’être trop sévèrement puni. Afin que ces fautes ne restent pas totalement impunies et cela pour le bien du sujet, elles feront l’objet d’une « punition forfaitaire », appelée « pénitence », cette pénitence sera composée d’un certain nombre d’obligations modestes et de mortifications légères aux quelles le sujet devra se livrer tous les vendredis soirs, moment choisi pour cela. La pénitence sera adaptée à la situation personnelle du sujet.
 
La pénitence pourra, malgré tout, être allégée ou aggravée, après une confession orale, si le besoin s’en fait sentir tout en restant dans des limites modestes. Les règles et dispositions relatives à la pénitence sont communiquées oralement par la Maîtresse.
A propos de la pénitence, comme pour tout autre disposition, il est important que le sujet garde toujours à l’esprit que la Maîtresse n’a que des droits, jamais d’obligations – la pénitence n’est donc pas une obligation que la Maîtresse devrait à l’esclave chaque semaine ; comme pour tout autre chose, elle est un droit dont elle décide d’user ou pas à sa convenance. Contrairement à la Maîtresse, l’esclave a des obligations et ses droits sont réduis à ceux spécifiquement indiqués dans ce contrat.
 
Disponibilité du sujet :
La disponibilité psychologique du sujet et sa motivation sont manifestés par la tenue correcte et régulière du journal et la régularité des séances. La disponibilité dans le temps et l’espace doit être satisfaisante tout en tenant compte des obligations professionnelles, familiales ou autres, acceptées par la Maîtresse.
Le sujet ne pourra opposer de refus si la Maîtresse le convoque durant les jours qu’il a annoncé comme libres ; de même un rendez-vous manqué ou un retard seront considérés comme de très graves fautes. Le sujet devra apporter la justification de ces fautes (obligation professionnelle imprévue, empêchement sérieux etc.) mais doit être conscient du fait qu’aucune justification, même la plus sérieuse, ne le dispensera de la punition. Ce qui est primordial c’est la satisfaction de la Maîtresse et non pas la justice ou le mérite des punitions, si la Maîtresse a été contrariée par un retard ou une absence, ce qui est juste c’est que cela soit réparé, même si le sujet ne pouvait pas faire autrement. A la signature du contrat, il doit donc accepter par avance et approuver ce genre de brimades. Toutefois, si la Maîtresse juge l’explication fournie par le sujet insuffisante, douteuse, irrecevable ou si cela se reproduit trop souvent, cela peut être un motif de rupture de contrat immédiate, sans autre formalité.
 
Règles d’aspect physique- équipement
 
Lors de sa possession, le sujet adopte une apparence conforme aux souhaits de la Maîtresse. Il doit, de plus, entretenir une propreté sans faille de son corps et des objets qui lui sont confiés.
Il doit se procurer le matériel nécessaire et exigé par sa Maîtresse. Ce matériel peut indifféremment être acheté ou confectionné directement par le sujet. Les exigences particulières de la Maîtresse sur l’aspect esthétique (couleur, matière, forme…) ou la fonctionnalité de chaque objet doivent bien sûr être respectées.
Le minimum requis est le suivant :
-         bracelets de contention aux poignets, noirs, en cuir ou matière similaire (l’esclave peut réaliser lui- même si le travail est soigné)
-         bracelets de contention aux chevilles, assortis aux précédents (idem)
-         collier de type collier de chien, de couleur noire, clouté (la Maîtresse autorise l’achat d’un véritable collier de chien, en animalerie dans un souci d’économie, si nécessaire)
-         cage pénienne ou ceinture de chasteté ou tout autre accessoire de bridage, rendant impossible l’érection, la masturbation ou la manipulation (l’esclave dont les moyens sont limités peut acquérir un petit cadenas doré et esthétique, choisis à sa taille, qui, placé sur la base du sexe constitue un instrument de bridage et de chasteté suffisant)
-         cagoule de couleur noire, en tissu fort, cuir ou simili cuir, latex ou imitation latex, avec caches pour les yeux, fermeture éclair au niveau de la bouche, trous pour le nez. L’esclave peut la confectionner lui-même, là encore seul un travail soigné et réussi sera accepté.
-         un bonnet d’âne de forme classique, en carton ou en papier pourvu de longues oreilles – un masque de carnaval représentant cet animal est également accepté.
 
Dans le but d’une féminisation, le sujet accepte, si la Maîtresse le décide et sans que le sujet entretienne l’espoir d’accéder à une classe supérieure, d’être rasé régulièrement et intégralement sous la ceinture et sur le corps. Rasage effectué sur les cuisses au niveau des jarretelles des bas, l'anus et le sexe de votre esclave. Le torse de votre esclave sera rasé afin de pouvoir porter SG. BUSTIER ET CORSET et   et de porter sur ordre tous les accessoires requis, à savoir, parmi une liste non exhaustive :
-         corset
-         chaussures à haut talons
-         bas couture
-         porte jarretelles
-         rouge à lèvres (le dessin devra être particulièrement soigné et la charge suffisante)
 
      Le sujet devra posséder au minimum une paire d’escarpins (talons 5 cm minimum), des bas et une porte jarretelle.
 
 
Règles d’Expression Orale
 
Le principe général est la soumission à une absence totale d’expression orale, sauf accord ou question ou injonction de la Maîtresse, et dans les conditions suivantes :
-         Le sujet n’étant que possession, il ne peut employer les expressions de possession telles que « Ma Maîtresse » ou « Ma queue ». Les expressions à employer expriment l’abandon à la Maîtresse, de type «  La queue de Votre esclave ».
-         L’autorisation de parler est demandée par le sujet, avec révérence, au moyen de l’expression «  Maîtresse Maitresse Naomie ou Lady dark, puis-je vous adresser la parole ? » à l’exclusion de toute autre expression et en position de prosternation, la Maîtresse restant libre de répondre ou d’ignorer la demande.
-         la voix doit être et enjouée.
 
Sanctions :
 
Toute contravention est sévèrement châtiée, avec pour objectif de faire cesser ces obstacles à une éducation convenable du sujet et à sa mise en conformité à l’image que souhaite avoir la Maîtresse.
Les sanctions sont appliqués selon les désirs de la Maîtresse, en, fonction de l’infraction relevée et le plus souvent en rapport avec la faute commise afin de bien faire réaliser la gravité de son infraction au contrevenant.
 
Exemples :
-         une demi-heure à attendre dans un placard pour un retard modeste, temps beaucoup plus long pour un retard moyen, attente dans le placard dans des conditions très dures ou renvoi dans ses foyers (annulation de séance) pour un retard intolérable.
-         humiliations plus ou moins importantes pour impertinence
-         coups divers comptabilisés en fonction du travail mal fait, etc.…
 
Le fouet est réservé aux fautes graves, selon appréciation de la Maîtresse ainsi que certains traitements divers difficiles à soutenir.
 
Chaque punition donnée pour le bien du sujet et doit être ainsi remerciée par le sujet, selon un protocole qui peut évoluer selon l’humeur de la Maîtresse. Le minimum fixé à la signature du contrat est « Merci Maîtresse Naomie ou Lady dark », cette phrase prononcée à genoux, face contre terre.
 
Aucune explication ne pourra être obtenue par le sujet sur le motif des décisions de la Maîtresse, sauf si celle-ci décide de les fournir, dans un but éducatif par exemple.
 
La Maîtresse n’est tenue à aucune justice dans l’application des peines et punitions et l’adéquation, la justification, le mérite ou la gravité de la punition par rapport à la faute (ou l’absence de faute commise) ne peuvent être invoqués. Le sujet ne doit jamais perdre de vue que ce qui prime est le bon plaisir de la Maîtresse. Une attitude irréprochable et une obéissance absolue de la part du sujet ne peut donc nullement lui garantir une absence totale de punition, tout au plus une certaine indulgence.
 
De même, aucune considération ou récompense ne doit être attendue de la Maîtresse qui dispense ses bienfaits et exprime sa satisfaction selon les moyens et moments de son choix.
 
 
Article 11 : Les outils d’éducation
 
Tous les outils et méthodes d’éducation peuvent être utilisés, au bon vouloir de la Maîtresse. Ceci inclus, à la signature du contrat, et sans constituer une liste limitative :
-         la dépose en cave, dans une posture permettant ni la repose du corps, ni la station franchement debout (sauf limites, problèmes de santé signalés par le sujet)
-         la mise en cage ou en placard, appentis etc., ne permettant pas au sujet de déplier ses membres antérieurs et postérieurs dans des conditions normales (idem, bien entendu, à chaque fois) 
-         la contention en liens de cuir, de corde ou de fer
-         les menottes
-         l’administration de coups à l’aide de martinet, de fouet, de cravache ou autre objet, voire l’administration de coups à l’aide de toute partie du corps de la Maîtresse si celle-ci y consent ou en ressent l’urgence ou l’envie
-         le service en général tel qu’évoqué à l’article 5
-         la pose et la dépose de godemichets et plugs anaux, cages péniennes
-         la mise en place de baillons, bandeaux sur les yeux etc
-         … ou toute autre méthode restant à la discrétion de la Maîtresse et, bien entendu… ne dépassant pas les limites exprimées par le sujet.
 
Conformément à l’article 10, le silence est de rigueur lors de l’éducation, cependant le sujet n’est pas tenu de dissimuler ce qu’il ressent à condition de ne pas l’exprimer par des mots, il ne doit pas chercher à masquer ses sensations et ressenti et le fait d’extérioriser (sans simulation, laquelle serait considérée comme grave outrage) le cas échéant une douleur sera un plus pour le plaisir de la Maîtresse dont elle ne saurait être privée.
 
Article 12 : Limites d’usage – Refus du sujet
 
Le sujet peut émettre un refus dans les cas suivants :
-         dépassement de ses limites personnelles
-         menace sur son intégrité physique.
 
      Le sujet fait connaître son refus au moyen de la demande d’autorisation de parole exprimée à l’article 10.
 
En cas d’urgence (acte en cours ou à venir sur le sujet), il prononce les mots « Je ne puis supporter cela, Maîtresse Naomie ou Lady Dark «  à l’exclusion de toute autre expression, afin d’exclure toute ambiguïté. L’expression doit être, en cours de punition ou d’utilisation du sujet, être répétée après chaque tentative de la Maîtresse jusqu’à trois fois afin que le doute subsiste et que le sujet puisse s’accoutumer, par exemple, à une nouvelle condition de soumission ou de douleur inconnue de lui auparavant. Dans l’hypothèse où le sujet se verrait dans l’incapacité de parler (bâillon), la Maîtresse prendra soin de lui mettre en main un petit avertisseur qui, actionné jusqu’à trois fois, remplacera l’expression précédente.
 
Il ne peut invoquer sa fatigue ou son état de santé si le plaisir de la Maîtresse peut en souffrir.
Le sujet doit garder à l’esprit que l’utilisation de ce droit de refus prévue par cet article peut être un motif de rupture de contrat si la Maîtresse le désire.
 
 
Article 13 : Obligations de la Maîtresse
 
La Maîtresse assure la conservation du sujet en état de santé et de service. Elle assure :
-         le contrôle des tâches confiées au sujet
-         la surveillance de la propreté du sujet
-         le contrôle de l’excitation du sujet
-         un état de santé du sujet correspondant à ses exigences (si celui-ci n’est pas conforme, la Maîtresse se réserve le droit d’imposer au sujet toute discipline alimentaire ou sportive, par exemple, permettant de l’améliorer ou de l’augmenter sans que celui-ci ne puisse s’y dérober puisque le respect de ses contraintes se mesurera aux résultats obtenus). Sur ce point, la Maîtresse se donne le droit d’exiger une amélioration mais ne peut en aucun cas demander toute chose pouvant nuire physiquement au sujet (jeune, alimentation aberrante, risques d’accidents, etc.)
-         l’éducation du sujet à faire le bonheur et répondre aux désirs de la Maîtresse, le sujet doit s’adonner au service de sa Maîtresse de la même manière qu’il pratiquerait une religion puisque l’adoration de sa Maîtresse EST sa religion.
-         l’obéissance du sujet aux injonctions de la Maîtresse
-         les châtiments rendus nécessaires par l’attitude irresponsable ou irrespectueuse du sujet.
-         le sujet doit considérer sa Maîtresse comme sa seule divinité, et, en sa qualité de déesse, elle le traitera en adepte, avec affection et bienveillance, recevant ses prières, offrandes, rituels et sacrifices, selon sa volonté, le mérite du sujet, ou avec plus ou moins de bonne grâce, selon les habitudes capricieuses des dieux.
 
 
Article 14 : Cadre domination à distance
 
-         Le sujet devra faire preuve à chaque instant de sa connaissance de statut d'esclave. Il devra chaque matin au réveil et chaque soir avant de se coucher se prosterner comme énoncé dans l'article 10 du contrat.
-          
-         Le sujet esclave de maîtresse Lady Dark, devra chaque jour porter soin à sa dépendance physique, un rasage des parties du corps comme prévu dans les règles d'aspect physique sera effectué chaque jour. Une toilette complète de l'anus de votre esclave sera également effectuée afin que ce dernier soit toujours disponible aux volontés de Maîtresse Lady Dark.
Par Naomie - Publié dans : Education BDSM
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Commentaires

La lecture de ce contrat me laisse tout chose... il s'agit de ce dont je rêve depuis que je suis soumis, sans jamais en avoir eu l'opportunité. Si dans votre immense mansuétude vous souhaitiez me rencontrer, j'espère au plus profond de mon coeur que cette rencontre sera le début d'une belle aventure et pourra déboucher sur un tel contrat. J'en ai en tout cas la motivation, et suis prêt à vous le prouver... à bientôt j'espère.
commentaire n° :1 posté par : Maxime le: 05/07/2008 à 00h51
Pour mériter un contrat il faut faire ses preuves et surtout qu'une relation de confiance s'instaure rencontre après rencontre
réponse de : Naomie le: 05/07/2008 à 20h34

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