Humiliation et poire à lavement

L'achat d'une poire à lavements
 
 
Maitresse m'avait ordonné d'aller en pharmacie acheter une poire à lavements, bien entendu je m'exécutais, sur ma route une pharmacie dans un village, je m'arrête, et entre dans la pharmacie.
 
Je soupçonne Maitresse de connivence avec la pharmacienne, ce qui n'est pas possible car elle ne m'avait pas indiqué de pharmacie particulière, peut-être cette pharmacienne est-elle une Dominatrice, en tout cas elle maitrise à fond l'art de l'humiliation.
 
Je rentre donc dans la pharmacie, une cliente est déjà dedans occupée avec le pharmacien, je me dirige vers l'autre comptoir, pas très à l'aise, une dame d'une cinquantaine d'année est là.
 
"Bonjour Madame, je voudrais une poire à lavements"
 
"Très bien"
 
Elle se dirige vers la réserve, et ouvre un de ces grands tiroirs qu'on les pharmacies, c'est un des premiers tiroirs de la réserve, ce qui fait qu'il est deux trois mètres du comptoir, elle monte sur un petit escabeau et commence à fouiller.
 
A ce moment rentrent trois dames entre 30 et 50 ans, la pharmacienne continue de chercher dans son tiroir, et soudain depuis son escabeau et à haute voix me demande
 
"la poire à lavements, c'est pour quel usage?"
 
"Euh... un lavement"
 
"ça je m'en doute, mais rectal ou auriculaire?"
 
"Euh... rectal"
 
" je n'en ai pas, je peux vous la commander"
 
"c'est que je suis de passage"
 
"vous avez essayé l'autre pharmacie?"
 
"Non"
 
"alors, je vais les appeler"
 
Elle descend enfin de son escabeau et se dirige vers le téléphone qui est sur le comptoir, compose un numéro et dit "Bonjour, c'est la pharmacie XXX, j'ai un monsieur devant moi qui cherche une poire à lavements rectale, vous en avez?"
 
Quelques secondes se passent et dit "je vous l'envoie, au-revoir."
 
"Voila Monsieur, votre poire à lavements vous attend, l'autre pharmacie est 100 mètres sur l'autre trottoir (un mystère du numérus clausus)"
 
Jusque là, j'avais le regard fixe, je remercie et fait demi-tour, et là je croise le regard réprobateur du pharmacien, et les regards des trois dames qui étaient rentrées entre temps, où j'ai lu des sentiments qui allaient de l'ironie à la commisération, en fin sur le trottoir (si j'ose dire), une deuxième épreuve m'attend, l'autre pharmacie.
 
Je rentre, un client est occupée avec une jeune femme, un homme est là au comptoir, je m'avance
 
"bonjour, je viens de la part de l'autre pharmacie"
 
"je vais vous la chercher", il revient quelques secondes plus tard avec un sac qu'il m'ouvre pour me faire voir le contenu, et me dit "c'est bien ça"
 
"oui"
 
"ça fait 11 euros 20" , je paye soulagé, je remercie en pensée ce pharmacien pour sa discrétion, après tout peut-être que lui aussi est soumis.